Les travaux de plomberie à la maison peuvent vite tourner au casse-tête, surtout lorsqu’il s’agit de choisir le bon matériel. Le clapet anti-retour en est un parfait exemple. Ce dispositif pourtant simple en apparence peut vite devenir source de maux de tête pour le bricoleur du dimanche. Quels sont donc les critères à prendre en compte pour choisir la perle rare ? Suivez le guide !
Sommaire
Le diamètre : première donnée à vérifier
Avant toute chose, assurez-vous que le diamètre du clapet correspond bien à celui de la canalisation sur laquelle il doit être installé. Un clapet trop petit risque de limiter le débit, tandis qu’un modèle surdimensionné peut entraîner des turbulences néfastes. Prenez donc le temps de mesurer précisément le diamètre intérieur de la canalisation. Évitez les approximations hasardeuses, l’enjeu est trop crucial !
Un bon clapet doit épouser parfaitement la canalisation, tel un gant qui se glisse avec douceur sur une main délicate. Ne laissez pas un détail aussi trivial gâcher vos efforts. Rendez-vous sur https://www.fransbonhomme.fr/c-web/c-web_univers_assainissement_eu_ep/c-web_dom_equipements_eaux_usees/c-web_gam_clapets_anti_retour_eu/c-web_gam_clapets_anti_retour_eu-clapets_anti_retour_eu pour mieux comprendre.
Le sens du flux : variable déterminante
Autre critère important : le sens du flux. Les clapets anti-retour sont en effet conçus pour ne laisser passer l’eau que dans un sens. Assurez-vous donc d’installer le clapet dans le bon sens par rapport à la direction souhaitée du flux dans la canalisation.
Une flèche sur le boîtier indique généralement le sens autorisé. Mais gare à l’inattention ! Car une inversion du clapet pourrait avoir des conséquences fâcheuses. L’eau refluerait là où elle n’est pas désirée, provoquant inondations et dégâts. Soyez très minutieux !
Le matériau : un choix cornélien
Le clapet anti-retour se décline en différents matériaux comme :
- le laiton ;
- le PVC ;
- l’acier inoxydable.
Chacun présente des avantages et inconvénients qu’il faut soupeser.
Le laiton résonne comme une douce musique aux oreilles du bricoleur. Noble et maniable, il confère au clapet une robustesse à toute épreuve. Mais son prix peut refroidir les ardeurs, car il est plus onéreux que le PVC, matériau alternatif grand public.
Le PVC quant à lui séduit par son coût accessible. Mais gare à la fragilité et à la médiocre tenue dans le temps. Pour finir, l’acier inoxydable offre une résistance extrême, pour un budget conséquent. À vous de décider en conscience selon votre budget et vos exigences !
La pression maximale supportée
Avant d’arrêter votre dévolu sur un modèle, vérifiez bien la pression maximale qu’il est capable de supporter. Elle peut varier de quelques bars à plus de 10 bars selon les clapets. Vous devez impérativement vous assurer que la pression dans votre tuyauterie n’excédera jamais cette limite.
En effet, un clapet anti-retour n’est pas conçu pour résister éternellement à une pression supérieure à son seuil maximal. Une rupture sous haute pression est plausible et aurait des conséquences apocalyptiques. Imaginez un peu l’inondation qui s’ensuivrait ! Aucun risque à prendre sur ce point.
La certification : gage de qualité
Dernier élément à vérifier avant tout achat : la présence de certifications officielles. NF, CE, ACS, autant de labels qui attestent que le clapet répond aux normes en vigueur. Une garantie supplémentaire de vous trouver face à un produit fiable et sûr.